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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 13:21

LA  SEMAINE  DU  GOLFE

SAISON 2019

 

 

 

Nous avions convenu, avec KURUN, POULLIGWENN et STEREDEN VOR, de faire flotte commune pour la Semaine du Golfe. 

POULLIGWENN ayant plus de route à faire que nous, pour rejoindre le Golfe, nous nous sommes tous retrouvés, le soir du samedi 25 mai, au port de Piriac, afin de rejoindre ensemble Auray, le lendemain , comme il nous avait été indiqué, par l'organisation, la « Flotillle 6 » à laquelle nous étions rattachés.

Le samedi 25 mai 2019, à 15h30, BRUNEC a donc appareillé de la Turballe, avec un équipage constitué de Pierre , Cathy  et Luc . Nous nous sommes amarrés à un ponton, à Piriac, à 18h. KURUN, amarré à côté de nous, avait un problème d’aiguillots de safran. Compte tenu du diagnostic fait par des plongeurs de la SNSM KURUN a déclaré forfait pour la Semaine du Golfe, et a décidé  de rentrer au Croisic. POULLIGWENN et STEREDEN VOR étaient également amarrés à côté de nous. 

SAISON 2019

Dimanche 26 mai, POULLIGWENN a appareillé dès que le franchissement de la porte-seuil fut autorisé. Mais BRUNEC, qui avait attendu l’arrivée de Caroline sa nouvelle équipière et le ravitaillement, préparé par Sylviane, n’a appareillé qu’à 08h15. Nous étions donc bons derniers !  Mais, à midi, nous nous sommes régalés avec le chilliconcarne que nous avait préparé Sylviane !

A l’entrée du Golfe, nous avons appris, par la VHF, que STEREDEN VOR avait un problème de moteur et que, après avoir mouillé à Locmariaquer, il allait se faire réparer à Port Navalo.

Nous étions un peu en retard sur la marée mais, en serrant sur la Pointe de Kerpenhir, nous avons réussi à forcer le passage. Nous avons remonté la Rivière d’Auray et, à 17h30, BRUNEC s’est amarré sur la bouée que nous a indiqué le canot de service, à Saint Goustan, avec une heure d’avance sur l’horaire souhaité par le Comité d’Organisation.  POULLIGWENN était amarrée quelques bouées plus loin. 

SAISON 2019
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Lundi 27 mai, les consignes étaient en fait de n’appareiller qu’en début d’après-midi. Nous en avons profité pour faire, ce matin là, un entrainement à la godille sur un des petits canots du Port. Quand on vit à bord d’un vieux-gréement, il n’est pas inutile de se sentir à l’aise et en confiance quant à l’usage de la godille !

SAISON 2019
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SAISON 2019
SAISON 2019

A 14h30, BRUNEC a appareillé de Saint Goustan. L’équipage était constitué de Pierre , Cathy, Caroline  et  Luc. Nous avons redescendu la Rivière d’Auray et nous sommes ressortis du Golfe, pour rejoindre la flotte qui croisait au large. POULLIGWENN a préféré rester dans le Golfe. Il faut dire que la brise était soutenue : nous avions le foc et le boute-hors rentrés, ainsi qu’un ris dans la grand voile, car il faut être réactif et manœuvrant au sein d’une telle flotte. Nous avons donc participé à la Petite Parade d’Entrée dans le Golfe,( Brunec en fin de vidéo: https://www.facebook.com/france3bretagne/videos/571983639993540/)  Nous avons rejoint le mouillage du Logéo, à 22h, ce qui était l’horaire prescrit.

SAISON 2019
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Mardi 28 mai, BRUNEC a appareillé du Logeo à 09h50, avec le même équipage que la veille. Nous avons suivi la même route que POULLIGWENN, par la Pointe de l’Ours,  et nous sommes arrivés à l’Anse de Penn Raz, sur l’Ile d’Arz, à 11h.  Nous avons mouillé sur ancre à l’emplacement que le canot de service nous a indiqué. POULLIGWENN a mouillé un peu plus loin.

 

 A 16h30, le canot de service nous a ramenés à bord et nous avons dérapé l’ancre. A 17h30, nous étions de retour sur notre bouée au Logéo (mais nous avions 30 minutes de retard sur l’horaire souhaité par l’Organisation  …..). POULLIGWENN était déjà sur sa bouée. Nous sommes descendus à terre, et nous y sommes restés manger dans l’un des sympathiques stands de l’organisation. Il faut dire que, sur le BRUNEC, c’est le patron qui assurait la tambouille, et que les menus à bord sont un peu monotones  …..

SAISON 2019
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Le canot de service nous a descendus à terre et, là, nous avons admiré la qualité de l’organisation, ainsi que l’investissement des innombrables bénévoles. Il y avait à boire,  à manger,  des huitres,  du muscadet, de la musique, des stands associatifs …..  Nous avons déjeuné sous les pins avec, sous nos yeux, tous les vieux gréements mouillés dans la baie : que du bonheur ! Puis Luc nous a emmenés visiter la base des Glénans, dont il connaissait les responsables. Ensuite, nous avons visité le vieux bourg, célèbre pour ses « maisons de Capitaines en retraite ». Nous sommes même allés jusqu’au vieux moulin à marée, avec sa digue de retenue.

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 A 16h30, le canot de service nous a ramenés à bord et nous avons dérapé l’ancre. A 17h30, nous étions de retour sur notre bouée au Logéo (mais nous avions 30 minutes de retard sur l’horaire souhaité par l’Organisation  …..). POULLIGWENN était déjà sur sa bouée. Nous sommes descendus à terre, et nous y sommes restés manger dans l’un des sympathiques stands de l’organisation. Il faut dire que, sur le BRUNEC, c’est le patron qui assurait la tambouille, et que les menus à bord sont un peu monotones  …..

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Mercredi 29 mai, le programme de la Flotille 6 prévoyait de ressortir encore du Golfe, pour aller tirer des bords en Baie de Quiberon, en vue d’accueillir l’HYDROGRAAF, un ancien vapeur, qui fut navire océanographique de la Marine Royale Néerlandaise. Mais nous avions « faim du Golfe ». Nous avons donc décidé de rester à « tourner et virer » dans le Golfe avant de, au dernier moment, nous porter à la rencontre de la flotte qui, en procession, rentrerait dans le Golfe.

 

Ce soir là, nous avons eu droit à un repas des équipages tout ce qu’il y a de plus dynamique. L’équipage de la POULLIGWENN occupait une table, nous en occupions une autre. La POULLIGWENN a commencé : « C’est à bâbord, qu’on chante, qu’on chante ! C’est à bâbord, qu’on chante le plus fort ! ». Le BRUNEC a immédiatement répondu : « C’est à tribord, qu’on chante, qu’on chante ! C’est à tribord, qu’on chante le plus fort ! ». Toute la salle s’est prise au jeu !!!

SAISON 2019

Nous avons donc appareillé du Logéo, tranquillement, à 09h30, avec un équipage inchangé. Nous avons effectivement tourné et viré autour de l’Ile aux Moines, tant et si bien que, finalement, c’est l’HYDROGRAAF qui est venu à notre rencontre ! Alors que nous allions nous engager entre l’Ile aux Moines et l’Ile Brannec, le noble HYDROGRAAF s’est présenté devant nous, et nous nous sommes respectueusement écartés. Entretemps, le courant contraire s’était établi, et il nous a fallu ruser, et tirer des bords déments, pour arriver à forcer le passage.  A 17h, nous étions toutefois à nouveau amarrés sur notre bouée au Logéo. Il faut dire que, dans le Golfe, ce sont les horaires de marée qui déterminent les horaires d’appareillage et de mouillage, ainsi que l’ouverture et la fermeture des « portillons des marées».

SAISON 2019

Ce soir là, nous avons eu droit à un repas des équipages tout ce qu’il y a de plus dynamique. L’équipage de la POULLIGWENN occupait une table, nous en occupions une autre. La POULLIGWENN a commencé : « C’est à bâbord, qu’on chante, qu’on chante ! C’est à bâbord, qu’on chante le plus fort ! ». Le BRUNEC a immédiatement répondu : « C’est à tribord, qu’on chante, qu’on chante ! C’est à tribord, qu’on chante le plus fort ! ». Toute la salle s’est prise au jeu !!!

Jeudi 30 mai, nous avons appareillé du Logéo à 08h30, avec un équipage inchangé.  A 11h, nous étions rendus à Port Navalo, et nous nous sommes amarrés à couple de POULLIGWENN, qui était déjà sur une bouée. Le canot de service nous a débarqués à terre. Nous y avons été régalés d’huitres !  Nous y avons retrouvé STEREDEN VOR !   Lorsque nous avons réembarqué, nous nous sommes offert un petit exercice de godille sur le BRUNEC, pour prouver son efficacité.  De fait, nous avons réussi à entrainer POULLIGWENN, qui était à couple de nous, avec sa bouée, et nous ne nous sommes arrêtés que parce que nous allions aborder l’arrière du bateau qui était sur la bouée devant nous ! (Si vous éprouvez quelques doutes, consultez les témoins !  Les connaisseurs, eux, n’en seront pas surpris. Autrefois, BRUNEC n’avait pas de moteur, et il manoeuvrait dans les ports à la godille.)

 A 14h, nous avons appareillé et nous avons remonté la Rivière d’Auray,  puis nous sommes passés devant le Fort Espagnol,  avant de bifurquer dans la Rivière du Bono.

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 A 16h, nous étions amarrés tête et cul entre deux bouées dans le Port du Bono (nous avions ainsi, tout au long de la journée, scrupuleusement respecté les consignes et les horaires prescrits ! mais on peut comprendre que l’organisation d’une manifestation comme la Semaine du Golfe exige que l’on s’y plie, d’autant que, si l’on ne s’y plie pas, on risque fort de trouver le « portillon des marées» fermé  …..).

Le site du Bono serait magique, s’il n’y avait un pont autoroutier qui l’enjambe. Le canot de service nous a débarqués et nous avons visité ce fort ancien petit port, enchâssé dans son étroite vallée. Nous avons bénéficié d’un repas des équipages bien sympathique, et c’est assez tardivement que, le canot de service étant judicieusement appelé à reprendre son service, nous avons été ramenés à bord. Nous bavardions joyeusement, en riant de bon cœur. Mais, sur la bouée voisine, un petit canot non ponté était recouvert d’une bâche. Et, sous cette bâche, dormait le couple qui armait ce canot. Nous avons donc été courtoisement, mais fermement, rappelés à l’ordre. Nous nous sommes excusés avec beaucoup de confusion, et nous sommes allés dormir nous aussi !

SAISON 2019
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Vendredi 31 mai, nous changions d’équipage !  Depuis près d’une semaine que nous vivions à bord, une dynamique d’équipage avait commencé à se mettre en place. Caroline et Cathy, en particulier, s’appuyaient l’une sur l’autre, tout naturellement. Or, Caroline nous quittait !  Laurence et Philippe, deux navigateurs particulièrement expérimentés, montaient à bord, mais sans pouvoir vraiment prendre leur place dans l’équipage, car ils ne venaient que juste pour la journée. L’expérience prouve que ce genre de rotation n’est pas évident, ni pour ceux qui ne passent qu’une journée, ni pour ceux qui sont impliqués dans l’ensemble du projet.

Le temps de se retourner, ce n’est finalement qu’avec une modeste demi-heure de retard sur l’horaire prévu que nous avons appareillé du Bono, à 08h, avec la marée descendante. L’équipage était donc constitué de Pierre, Cathy, luc, Laurence et Philippe .

SAISON 2019
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Le temps de se retourner, ce n’est finalement qu’avec une modeste demi-heure de retard sur l’horaire prévu que nous avons appareillé du Bono, à 08h, avec la marée descendante. L’équipage était donc constitué de Pierre, Cathy, luc, Laurence et Philippe .

Nous avons lentement redescendu la Rivière du Bono et la Rivière d’Auray, puis nous sommes à peine sortis en Baie de Quiberon car, à 12h30, nous devions repartir de Port Navalo pour Vannes. Nous devions passer entre les Iles Gavrinis et Er Lanning, entre les Iles Berder et de la Jument, puis contourner l’Ile aux Moines par le sud, passer entre la Pointe de l’Ours et l’Ile Stibidenn, passer entre l’Ile aux Moines et l’Ile d’Arz, passer entre les Iles Logoden et Drenec, et rejoindre la Rivière de Vannes à Roguedas. C’est un parcours superbe, et encore plus superbe lorsque l’on côtoie des bateaux magnifiques. 

SAISON 2019
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Puis nous avons rallié Roguedas et, en respectant scrupuleusement les ordres de passage prescrits par la VHF, nous avons remonté la Rivière de Vannes, nous avons franchi l’écluse qui permet d’accéder au port, nous avons frôlé le BABAR,  et nous nous sommes amarrés sur un ponton qui déborde le quai, à l’emplacement qui nous a été prescrit, à 17h40 ( cependant, il est vrai, pas tout à fait à 17h30, comme le prévoyaient les instructions !!!).

La première chose que nous avons faite a été de descendre à terre boire une bière bien fraîche et même, à l’unanimité, nous en avons bu une seconde ! Cependant, la journée n’était pas terminée, et il y avait encore pas mal de choses à faire.

 

SAISON 2019
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Samedi  1° juin, l’équipage ne se composait donc plus que de Pierre , Cathy  et Luc. Si une bordée de deux personnes suffit pour tenir le quart au large, un équipage complet est le bienvenu lorsqu’il faut manœuvrer au milieu des cailloux, des autres bateaux, et des courants pervers. Certes, Cathy et Luc sont particulièrement expérimentés mais, d’être sollicités en permanence par un bateau exigeant – et un patron exigeant ! -, ça use ! Cathy a dit : « Caroline nous manque !!! », et elle avait bien raison, au propre comme au figuré !

Nous n’avons appareillé qu’à 06h30, alors que les instructions stipulaient : « départ IMPERATIF à 06h ! (pour cause de marée et de fermeture de l’écluse) ». Il faut dire que le temps de récupération avait été plutôt bref, et que le réveil imposé n’était pas vraiment allé de soi.

Nous sommes sortis de la Rivière de Vannes et nous avons doublé les Iles Logoden, de conserve avec POULLIGWENN qui nous précédait. Nous avions reperdu de vue STEREDEN VOR. Or, dans leur grande sagesse, les consignes du Comité d’Organisation, qui donc nous avaient fait partir à 06h, nous conseillaient également : « 08h : pause petit déjeuner dans le Golfe ». De fait, nous avons vu POULLIGWENN venir prendre une bouée qui trainait, sous la Pointe d’Arradon et, sans hésitation, nous sommes venus nous amarrer à couple de la Chaloupe. Avec le sympathique équipage de POULLIGWENN, nous avons mis en commun tout ce dont les uns et les autres disposaient, et nous avons partagé notre petit déjeuner, dans le calme de ce mouillage isolé, sous le soleil qui montait dans le ciel.

Puis nous avons repris notre route, nous avons doublé Port Blanc, nous avons doublé Port Navalo, et nous avons rejoint toute la flotte qui croisait dans la Baie de Quiberon. POULLIGWENN, qui aime ses aises, est allée s’échouer sur la Plage du Fogéo, pour déjeuner. BRUNEC, qui est peut-être plus « sportif » mais, surtout, dont l’échouage n’est pas aussi simple que celui de la Chaloupe, a continué à croiser bord sur bord au sein de la flotte.

A 15h30, en vue du départ de la Grande Parade Finale, qui devait remonter jusqu’à Port Anna, BRUNEC a rejoint la bouée de ralliement de la Flotille 6, au large du Crouesty. Il n’y avait pas grand monde de la Flotille 6, autour de cette bouée …..  Le Comité d’Organisation souhaitait un minimum de cohérence dans le défilé : on peut le comprendre, car il porte une lourde responsabilité. Dans la pratique, chacun a fait à son idée, et ce fut une pagaïe monstre, mais fort sympathique quand même. Toutefois, à la VHF, nous avions entendu dire que nous devions suivre le BICHE. 

SAISON 2019

Or le BICHE, lui, savait être à sa place et à l’heure. Précisément à l’heure ou nous devions, à notre tour, nous engager dans le défilé, nous avons vu le BICHE passer devant notre bouée de ralliement. Nous nous sommes précipités et nous avons collé notre étrave à son tableau arrière. Nous y sommes restés jusqu’au bout !  Nous nous sommes montrés intraitables à l’égard de tous ceux, petits bateaux ou gros bateaux, qui ont essayé de nous pousser sur le côté, de nous couper la route, de s’infiltrer entre nous et le BICHE, et Dieu sait s’il y en eu, en particulier dans les parages resserrés et qui craignaient un peu. Le plus amusant fut une petite yole à deux avirons qui, comme les trottinettes à Paris, s’imaginait disposer de la toute puissance. Elle est venue jusqu’à nous aborder ! Nous sommes restés imperturbables !  Suivre le BICHE n’était pas évident car celui-ci, en fonction des autres bateaux qu’il rencontrait lui-même sur sa route, n’arrêtait pas de dévier de sa route, de ralentir, d’accélérer, de s’arrêter, de repartir,  …..   Il fallait, en permanence, être éminemment réactif et, à bord, tout le monde était tendu, en particulier l’homme de barre, suspendu avec une certaine impatience aux ordres du patron ! D’autant que le BICHE trainait à son cul un zodiac, avec un gros moteur hors-bord. Il arrivait que notre boute-hors surplombe le zodiac et, parfois, certains ont même pu craindre que notre sous-barbe n’accroche le moteur hors-bord !  Mais notre récompense fut que, comme tous les hélicoptères venaient filmer le BICHE, ils nous filmaient nous aussi du même coup !  Ce qui fait que nous sommes sur toutes les vidéos de l’évènement !  (https://youtu.be/B47fXtZkJMg)

SAISON 2019

Nous avons donc à nouveau emprunté l’itinéraire magique qui passe entre la Pointe du Motenno et l’Ile Longue, entre les Iles Gavrinis et Er Lanning, entre les Iles Berder et de la Jument, entre Port Blanc et la Pointe de Toulindag, entre la Pointe d’Arradon et la Pointe du Trec’h, en côtoyant des dizaines de bateau tous plus magnifiques ou plus insolites les uns que les autres.

A 17h30  (avec 30 minutes de retard sur l’horaire prescrit !), nous nous sommes amarrés sur un ponton à Port Anna, à l’emplacement que nous a indiqué le canot de service. L’équipage, tout autant que le patron lui-même, commençait à accuser une légère fatigue. La vie au grand large est bien plus reposante que les tribulations de la Semaine du Golfe. D’autant que, dans les manœuvres à risques, le patron est amené à prendre ses responsabilités, et qu’il ne peut pas laisser beaucoup d’autonomie à la bordée de quart  ….. 

POULLIGWENN était amarrée à côté de nous et, mieux encore, GRAND NORVEN, revenu de Débords de Loire, était amarré de l’autre côté. STEREDEN VOR était un peu plus loin sur une bouée.  A terre, il y avait beaucoup de stands et beaucoup d’animations. Un grand repas des équipages nous a réunis. Nous nous sommes mis à chanter, et la voix de Yann Joncourt  a résonné longuement sous le barnum.

SAISON 2019
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Dimanche 2 juin, à 08h10, BRUNEC a appareillé de Port Anna, avec un équipage inchangé. 

Le vent était insignifiant et la brume épaisse. Nous sommes sortis de la Rivière de Vannes et nous sommes descendus vers Port Blanc, dans une purée de pois qui amortissait les moindres sons. Heureusement qu’il y a quelques bouées à trainer le long du chenal, car on ne voyait ni les îles, ni le continent. Nous avons vaguement deviné quelque chose de part et d’autre lorsque nous avons franchi le goulet de Port Blanc, puis nous avons de nouveau été absorbés par la purée de pois. Certes, nous avions le compas mais, dans un régime de courants débridés, le cap sur le fond n’a pas grand-chose à voir avec le cap sur l’eau, et la correction manque de fiabilité. Il faut reconnaitre que le Golfe sous la brume dégage un charme assez mystérieux, car il ne ressemble pas du tout au Golfe sous le soleil.

Une fois sortis du Golfe, dans la Baie de Quiberon, la brume a commencé à s’estomper et le vent a commencé à se lever. Rendus à Basse Morbihan, nous voyions POULLIGWENN loin devant au large, cap sur le Pouliguen, ainsi que STEREDEN VOR à raser la côte, cap sur Kercabellec, et nos voiles étaient bien pleines. BRUNEC a mis le cap sur la Turballe et, à 14h30, nous y étions amarrés. Etant donné la fatigue générale, le patron a dispensé l’équipage du nettoyage et de la remise en ordre traditionnelle, jusqu’au lendemain !

SAISON 2019
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Une fois sortis du Golfe, dans la Baie de Quiberon, la brume a commencé à s’estomper et le vent a commencé à se lever. Rendus à Basse Morbihan, nous voyions POULLIGWENN loin devant au large, cap sur le Pouliguen, ainsi que STEREDEN VOR à raser la côte, cap sur Kercabellec, et nos voiles étaient bien pleines. BRUNEC a mis le cap sur la Turballe et, à 14h30, nous y étions amarrés. Etant donné la fatigue générale, le patron a dispensé l’équipage du nettoyage et de la remise en ordre traditionnelle, jusqu’au lendemain !

SAISON 2019
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LA  VENUE  DE  JOSHUA

SAISON 2019
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Comme les années précédentes, à l’invitation du KURUN, JOSHUA est venu passer quelques jours au Croisic. BRUNEC et STEREDEN VOR ont été invités à les rejoindre.

Le 12 juillet 2019, à 10h30, BRUNEC appareille de la Turballe. L’équipage est composé de Pierre, Sylviane , Cathy  et Patrick  (patron de KURUN). Nous traversons la Baie et, à 13h, BRUNEC est amarré à quai au Croisic, le long de l’Ancienne Criée, juste devant JOSHUA et KURUN. 

STEREDEN VOR  nous rejoint le lendemain et s’amarre à couple du BRUNEC. Notre projet consiste, tout particulièrement, à échanger nos équipages, pour que les uns et les autres découvrent les charmes, les secrets et la personnalité de chacun de nos bateaux.

 

SAISON 2019
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Le 14 juillet, à 14h, BRUNEC appareille, en utilisant une savante manœuvre d’aussières. L’équipage est composé de Pierre, Cathy, Philippe (patron de Joshua), Joël  et André (matelots de Joshua). Nous tirons des bords dans la Baie aux différentes allures, nous effectuons des virements de bord vent debout et vent arrière, ainsi que bien d’autres manœuvres, en permutant les rôles de chacun. A 16h45, BRUNEC a repris sa place à quai au Croisic. Le soir venu, nous partageons  un sympathique repas des équipages, et nous chantons avec STEREDEN VOR et ses musiciens jusque tard dans la nuit.

Le 15 juillet, à 14h, BRUNEC appareille du Croisic, en réutilisant avec bonheur la même manœuvre d’aussières que la veille. L’équipage est composé de Pierre, Sylviane, Cathy, Patrick (patron du KURUN) et Bernard (matelot du KURUN). Nous tirons quelques bords dans la Baie avant de rejoindre la Turballe.

 

SAISON 2019
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La capitainerie du Port de la Turballe nous ayant demandé de changer d’emplacement, nous ne disposons pas de repères pour accéder à notre nouvel emplacement. Or, pour faire pénétrer BRUNEC en marche arrière dans un emplacement, lorsqu’il y a un peu de vent, la solution la plus sure consiste à déposer deux matelots, avec chacun une aussière, l’un sur le ponton qui constitue notre destination, l’autre sur le ponton en face, de l’autre côté du passage entre les pontons. Comme nous manquons de repères, nous nous sommes trop avancés lorsque nous déposons nos deux matelots. Il faut donc haler vigoureusement sur les aussières pour ramener BRUNEC à sa place. A 17h, c’est chose faite.

LA  JOURNEE  AU  PROFIT  DE  LA  SNSM  AU  CROISIC

Le 20 juillet 2019, à 08h30, BRUNEC appareille de la Turballe. L’équipage est composé de Pierre , Sylviane  et Cathy. Nous traversons la Baie et pénétrons dans le Port du Croisic. Nous nous signalons par VHF au Responsable-Coordinateur de l’Association des Plaisanciers du Croisic,  puis nous commençons à faire des allers-retour à la voile, boute-hors sorti et tout dessus, devant l’Estacade où réside la manifestation. Lorsque le KURUN, ayant embarqué des passagers, sort du Port, nous l’accompagnons pour naviguer de conserve avec lui.

A midi, nous nous amarrons à couple du KURUN, le long de l’Estacade, et nous débarquons, vêtus du T-shirt emblème de l’évènement, pour trinquer avec les uns et les autres.

A 14h, nous reprenons la même navigation que durant la matinée.

 

SAISON 2019
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Vers 17h, nous rentrons à la Turballe et nous sommes amenés à exécuter la même manœuvre d’aussières que le 15 juillet. Mais, puisque, cette fois, nous disposons de repères, la manœuvre réussit parfaitement et sans efforts. A 17h30, nous sommes amarrés.

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 20:27

CARENAGE:

Hé oui, tous les ans on recommence! l'avantage c'est que tous les ans nous avons un beau bateau tout neuf!

BRUNEC a donc quitté son emplacement d’hivernage, le lundi 16 avril 2018, avec Pierre et Charlie à bord, pour une mise au sec sur l’Aire de Carénage du Port de la TURBALLE.

Le carénage "traditionnel"de printemps ( Karsher , ponçage à l’orbitale, peinture de la coque avec un revêtement poly-uréthane à deux composants, ainsi que des retouches de peinture sur le pont et sur les capots) s’est étalé sur deux bonnes semaines. Mais chaque année il nous faut  ajouter quelques particularités... 

  - Le décapage des fonds et la peinture des fonds.

  - La réfection totale du passage de la tresse de masse dans les fonds, car celle-ci avait attaqué les varangues. Pour cela, Pierre a bûché, traité, résiné, encastré une goulotte, et remplacé la tresse oxydée par une tresse neuve.

  - La révision approfondie du moteur.

  - Didier et la Chaloupe ont emporté la corne dans leur local pour la poncer et la re-lasurer.

  - Pierre et Charlie ont démonté le gui pour modifier les violons de ris, puis pour poncer et re-lasurer celui-ci.

  -  Annie  est montée dans le mât pour changer des poulies (y compris un jour où il ventait bien fort !), mais aussi pour poncer et re-lasurer le mât.

SAISON 2018
SAISON 2018
SAISON 2018
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SAISON 2018
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Enfin BRUNEC a été remis à l’eau le jeudi 3 mai, avec Pierre et Charlie à bord, pour être amarré à son ponton habituel. Il a alors été réarmé par Pierre, Sylviane et Charlie.

VILAINE EN FETE:

Lundi 7 mai, à 11h, BRUNEC a appareillé pour rejoindre la première manifestation qui était à  son programme : « VILAINE EN FETE ». L’équipage était constitué de Sylviane, Cathy et Charlie. A 16h, nous avons franchi l’écluse d’ARZAL, ce qui est un peu stressant quand les automatismes ne sont pas en place, puis nous nous sommes amarrés à CAMOEL, à couple du KURUN et de STEREDEN VOR. Nous sommes allés nous inscrire sur la péniche d’accueil. A notre retour à bord, Gilles avait sorti sa guitare, tout le monde chantait en prenant l’apéritif : l’ambiance était au top !  Qui plus est, Sylviane avait préparé un chili-con-carne pour tous ! 

SAISON 2018
SAISON 2018
SAISON 2018
SAISON 2018
SAISON 2018

Le lendemain matin, STEREDEN VOR flottait bas  …….  Il avait subi une voie d’eau  …….  Etant donné qu’il n’est pas habitable, son équipage n’avait pas dormi à bord  ……  Nous avons écopé à leur place !  Ce fut le début d’une solide amitié entre nous !

Mardi 8 mai, Charlie est remplacé par Cathy. Nous sommes remontés à la voile jusqu’au-delà de la ROCHE BERNARD, pour pique-niquer, puis nous sommes redescendus à la ROCHE nous amarrer à couple de nos amis. Ce soir là, nous sommes descendus à terre diner dans un restaurant avec l’équipage du KURUN. Le gag, c’est que nous avons oublié notre sac poubelle (que nous avions débarqué du bord) sous la table du restaurant !!!

Mercredi 9 mai, après que Cathy nous ait quitté la veille au soir, Annie  et Jean nous ont rejoints, ce qui a permis au BRUNEC de disposer d’un équipage pour continuer l’aventure. Si la VILAINE reste encaissée jusqu’à FOLLEUX, elle serpente ensuite d’un côté à l’autre d’une large plaine alluvionnaire. Cela produit des images surprenantes, de voiles qui dépassent de la prairie et qui glissent dans tous les sens. A midi, toute la flotte s’est amarrée sur des bouées au Pont de CRAN, pour déjeuner tranquillement, avant que le Pont ne s’ouvre en début d’après-midi pour nous laisser remonter vers REDON.

 Dans les derniers coudes avant REDON, nous suivions le KURUN, pour lui tenir compagnie lors de la « livraison » des sacs de sel de GUERANDE aux Moines de l’Abbaye de Redon, ainsi que le prévoyait le scénario de « La Route du Sel ». Lorsque le KURUN a affalé ses voiles, nous avons voulu en faire autant mais, n’étant pas très opérationnels et une flotte de petites embarcations nous coupant la route, nous nous sommes trop rapprochés de la berge et nous nous sommes plantés dans la vase. Nous avons lancé une amarre à la péniche DE VOUWRE CORNELIA (grâce à notre pomme de touline « musclée ») et elle nous a gentiment retiré de là.

 

SAISON 2018
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SAISON 2018
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Nous avons finalement rejoint KURUN et STEREDEN VOR le long du vieux quai, tandis que POULLIGWENN s’amarrait à un arbre, le nez dans la berge. Nous avons longuement chanté sur le quai, avec Gilles à la guitare et Armel à l’accordéon, avant de rejoindre le sympathique repas des équipages et le chapiteau des musiciens, qui avait mobilisé une nuée de bénévoles. Nous n’avons pas oublié de porter une bouteille à CORNELIA !

SAISON 2018
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SAISON 2018
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Jeudi 10 mai, Annie et Jean sont allés nous chercher des croissants, pendant que Nathalie du KURUN préparait le café pour tout le monde. Puis nous avons pris la route du retour et, à midi, nous nous sommes de nouveau amarrés sur une bouée au Pont de CRAN, à couple de KURUN et de POULLIGWENN. Pierre et Jo MOISE, qui étaient venus en voiture, ont embarqué grâce à la navette qui faisait la liaison entre la Fête à terre et les bateaux au mouillage, et nous avons déjeuné tous ensemble. 

SAISON 2018
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L’après-midi, nous avons descendu la VILAINE jusqu’à FOLLEUX. L’organisation avait libéré tout un secteur du Port pour que nous puissions nous y installer et il y avait une Fête à terre sur chacune des deux rives ! Pierre et Jo nous avaient suivis en voiture pour passer la soirée avec nous. Nous avons longuement échangé entre équipages, faisant visiter les bateaux aux uns ou aux autres, puis nous sommes allés tous ensemble manger une saucisse sur le quai, à côté du chapiteau des Chants de Marins, avant de nous quitter car, si BRUNEC et KURUN sont habitables, POULLIGWENN ne l’est pas et son équipage doit rejoindre un hébergement à terre. Pierre et Jo nous ont également quitté, et Annie et Jean sont partis rejoindre leur voiture, laissée à la ROCHE, pour retourner à SAILLE.

Le lendemain, vendredi 11 mai, « Pitt » a débarqué de POULLIGWENN pour embarquer sur BRUNEC, de façon à ce que ce dernier dispose d’un équipage suffisant. Nous avons renoué avec la VILAINE escarpée, nous avons traversé la ROCHE BERNARD, puis nous avons suivi le cours de la rivière jusqu’à ARZAL, où nous nous sommes amarrés côte à côte avec tous les bateaux amis, le long des pontons qui nous avaient été réservés.

Samedi 12 mai, la météo étant pessimiste, nous avons renoncé à remonter jusqu’à la ROCHE BERNARD pour participer à la Grande Parade car, avec un fort vent d’ouest dans le nez, pour sortir de la VILAINE, nous n’aurions jamais pu rejoindre nos ports d’attache pour le soir sans partir dés le matin.

 

SAISON 2018
SAISON 2018
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 Nous avons donc passé l’écluse dés 8h et descendu la VILAINE, bord à bord avec POULLIGWENN, puis nous avons tiré des bords en direction de la Pointe du CASTELLIC. Passé la bouée des BAYONNELLES, nous avons abattu sur la TURBALLE, dans un temps à grains qui rendait le bateau bien vivant, quoique nous n’ayons pas eu à prendre de ris. Pitt, qui avait passé la journée à la barre, a déclaré que le BRUNEC n’était pas un bateau facile et que cela n’était plus de son âge !  Nous sommes entrés à la TURBALLE à 17h30 et nous avons rejoint notre place au ponton. Etant donné que notre corne dépasse considérablement du couronnement, BRUNEC doit s’enfiler dans son emplacement par l’arrière, ce qui lui est impossible au moteur : cela demande une manœuvre d’aussière. Sylviane a pris en main l’aussière pour débarquer sur le ponton mais, comme elle était fatiguée et frigorifiée, sa botte a glissée et elle est tombée à l’eau entre le bateau et le ponton.

 

 

Sur BRUNEC, le port du gilet auto-gonflable est une exigence absolue. Le gilet de Sylviane a donc instantanément explosé et elle est sortie de l’eau comme une fusée. Pierre lui a pris les deux mains et Pitt, qui était passé sur le ponton, l’a prise sous les bras. Sylviane s’est retrouvée assise sur le ponton, avant d’avoir eu le temps de paniquer. Son tout premier commentaire a été que, frigorifiée comme elle l’était, elle avait trouvé l’eau de la mer bien plus chaude !  Toutefois, Sylviane a été dispensée des opérations de dé-gréement et de remise en ordre du bord, pour rentrer à la maison se changer  …..

BRUNEC est resté au ponton à la TURBALLE jusqu’au 7 juillet , jour où il est allé sur sa bouée de PEN BRON.

JOURNEE SNSM:

Dimanche 8 juillet, BRUNEC a largué sa bouée à 8h, pour aller tirer des bords devant l’estacade du CROISIC, dans le cadre de la Journée au Profit de la SNSM, de concert avec le KURUN. L’équipage était constitué de Sylviane, Cathy, Charlie et Pierre MOISE. L’après-midi, nous avons fait une sortie en baie, avec le KURUN, pour offrir aux participants l’occasion de prendre quelques belles photos. Nous avons bien entendu participé à la sympathique réception offerte par la Station SNSM du CROISIC et au repas des équipages organisé par l’Association des Plaisanciers du CROISIC.

 

TOUR DE FRANCE 2018 :

Lundi 9 juillet , nous avons navigué de conserve avec KURUN et STEREDEN VOR, nous amusant à comparer nos options et à confronter nos progressions sur le terrain. A 15h30, nous sommes entrés l’un derrière l’autre dans le Port du POULIGUEN. STEREDEN VOR arborait fièrement un joueur de biniou droit sur le pont au pied du mât !  Mardi 10 juillet, nous avons hissé le Grand Pavois pour honorer le passage du Tour de France sur le Vieux Pont du POULIGUEN, qui enjambe l’étier dans lequel nous étions amarrés.

Mercredi 11 juillet, à 13h, BRUNEC, KURUN et STEREDEN VOR ont largué leurs amarres du Quai du POULIGUEN pour rejoindre leurs ports d’attaches et, à 18h, BRUNEC s’est amarré sur sa bouée à PEN BRON.

SORTIE MANOEUVRES :

Samedi 21 juillet, BRUNEC a appareillé à 15h, pour une petite après-midi consacrée à la démonstration de manœuvres, en particulier la manœuvre de l’homme à la mer. L’équipage était constitué de Sylviane et de Caroline. En guise d’homme à la mer, nous avons balancé à la mer la bouée fer à cheval, qui est munie d’une ancre flottante, puis nous avons appliqué le protocole. Une fois n’est pas coutume, Pierre a pris la barre et, au premier passage, Caroline a repêché l’objet, sous le vent de la grand-voile, et sans vitesse car, en application du protocole,  BRUNEC se retrouvait à la cape. Puis c’est Caroline qui a pris la barre pour appliquer le protocole, et c’est Pierre qui a repêché « l’homme à la mer ».

Nous avons profité d’être confortablement à la cape pour philosopher sur la fiabilité des protocoles et sur le bonheur d’être en mer. Pierre a bien proposé d’aller dormir à l’Ile DUMET mais, malheureusement, cela n’était pas prévu !  A 18h30, BRUNEC était de retour sur sa bouée. Nous sommes allés dormir à la maison !

VOILES DE TRADITION PORNIC :

Mardi 7 août, à 7h30, BRUNEC a largué sa bouée, en route pour les Voiles de Tradition organisées par le Yacht Club Royal Old de PORNIC. L’équipage était constitué de Sylviane et de Caroline. Après avoir doublé BASSE-CASTOUILLET, BRUNEC a paisiblement longé la Presqu’Ile GUERANDAISE, laissant la BANCHE à tribord, puis il a traversé le trafic qui transite dans l’Estuaire de la LOIRE, pour s’engager entre le Banc de KEROUARS et la côte, jusqu’à PORNIC. Vers 16h, BRUNEC a été chaleureusement accueilli au Nouveau Port de la NOEVEILLARD, ainsi que KURUN, par l’organisation de la Manifestation. Nos deux bateaux se sont ainsi retrouvés, encore une fois,  à couple !

SAISON 2018
SAISON 2018
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  Nous avons ensuite aidé à notre tour d’autres bateaux traditionnels à accoster et à s’amarrer et, en particulier, ANGELINA, puis WALKYRIE.

 

Le soir venu, avec l’équipage du KURUN, nous avons remonté à pied les quais jusqu’au fond du Vieux Port, observant que pas mal d’Old Gaffers s’y trouvent remisés, sans toujours être aussi bien entretenus qu’ils le mériteraient. Puis nous sommes allés manger des « Fish and Chips », sur une terrasse avec vue sur le port, tenue par la fille de Caroline.

 

 Mercredi 8 août, BRUNEC a participé à la Grande Parade des Voiles Traditionnelles.

 

SAISON 2018
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Jeudi 9 août, l’équipage était donc constitué de Caroline et de Cathy. L’objectif était de rejoindre le POULIGUEN, mais on ne peut y entrer que dans les heures qui précèdent et qui suivent la haute mer or, la mer étant haute vers 16h, alors que le vent était d’Ouest-Noroit, c'est-à-dire dans le nez, il ne fallait pas trainer à prendre la route. BRUNEC  a donc appareillé à 7h30, et il a commencé à tirer des bords entre la côte et le Banc de KEROUARS, alors que KURUN, qui avait appareillé peu après, est parti tirer des bords au large de ce banc, suivi par WALKYRIE. Le choix du BRUNEC n’était pas le meilleur, car ses bords étaient trop courts. Or, à chaque virement de bord, on reperd une bonne partie de ce que l’on avait gagné. Qui plus est, le vent ayant forci, et il a fallu prendre un ris. C’était la première fois que l’on expérimentait les nouveaux violons de ris, et cela ne s’est pas passé comme on l’avait espéré et prévu !  Le ris était horrible !  Il a fallu le reprendre, en modifiant  la méthode utilisée et, cette fois, le ris était beau !  Mais on avait perdu beaucoup de temps, et BRUNEC était tombé bien loin sous le vent. KURUN et WALKYRIE nous avaient largués. Cathy, qui est une excellente barreuse et qui, d’habitude largue le KURUN, n’y pouvait rien !  D’autant que, le vent étant retombé, il a fallu larguer le ris, donc perdre encore du temps et dériver. Alors, nous avons triché !  Nous avons mis le moteur pour traverser l’Estuaire de la Loire et le rail des cargos, jusqu’au GRAND CHARPENTIER !  Nous sommes rentrés dans la Baie du POULIGUEN par la Passe des TROVES  (Au passage, vous chercherez vainement, sur les cartes marines, une Baie de la BAULE ….  Les cartes marines ont été dressées à une époque où les baules d’ESCOUBLAC  étaient encore en friche !). Nous avons presque rattrapé le KURUN, nous sommes entrés au POULIGUEN à 16h, et nous nous sommes amarrés le long du quai Jules SANDEAU, aux côtés de KURUN et de POULLIGWENN. Sylviane, venue de PORNIC par la route, était déjà là, bien avant nous !

SAISON 2018
SAISON 2018
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 Nous sommes rentrés dans la Baie du POULIGUEN par la Passe des TROVES  (Au passage, vous chercherez vainement, sur les cartes marines, une Baie de la BAULE ….  Les cartes marines ont été dressées à une époque où les baules d’ESCOUBLAC  étaient encore en friche !). Nous avons presque rattrapé le KURUN, nous sommes entrés au POULIGUEN à 16h, et nous nous sommes amarrés le long du quai Jules SANDEAU, aux côtés de KURUN et de POULLIGWENN. Sylviane, venue de PORNIC par la route, était déjà là, bien avant nous !

 

LES VOILES DE LEGENDE :

Samedi 11 août, commençaient les Voiles de Légende, organisées par le Yacht Club de La BAULE. Nous étions invités à constituer, avec POULLIGWENN, KURUN et ANGELINA,  la Flottille de Tradition, qui escorte les Régatiers, à l’aller comme au retour, sans bien sûr chercher à rivaliser avec eux en régate ( !), mais qui offre une certaine animation sur le Quai Jules SANDEAU. 

Dimanche 12 août, l’organisation de la Manifestation nous a fait appareiller à 8h30, pour accompagner les Voiliers de Légende le long du chenal jusqu’à la ligne de départ, derrière laquelle nous avons tiré des bords à distance respectueuse. Après le coup de canon du départ, nous les avons modestement suivis de loin en direction de Basse LOVE, après être sortis de la Baie par les GUERANDAISES. POULLIGWENN s’est mis à pêcher, tournant en rond au dessus du banc. BRUNEC  est parti à la rencontre des Régatiers qui rentraient, sous une profusion de spis multicolores. Lorsque nous sommes rentrés dans la baie, le temps s’est brusquement assombri. Des trombes d’eau nous ont brutalement assaillis. On ne distinguait plus ni la côte, ni les bateaux voisins. Les voiles pendaient lamentablement, en ruisselant sur le pont.  Le pont était inondé. L’organisation a annoncé à la VHF que la suite des régates était annulée. Nous sommes péniblement rentrés au Port, en grand désordre, dés 17h.  Les matelots du BRUNEC avaient eu le temps de se capeler, lorsque le grain avait surgi. Mais le patron, lui, était resté à faire face au grain, sur le pont …..  Lorsque le dit patron a pris l’échelle pour monter au quai, ses bottes débordaient à chaque pas et ses habits dégoulinant laissaient une mare sur son passage !

 

Le lendemain, lundi 13 août, le programme se présentait de la même manière que la veille, à la seule différence que, compte tenu du décalage de la marée, nous n’avons appareillé qu’à 9h. L’équipage était constitué de Caroline et Pierre MOISE. Nous avons donc tiré des bords de la même manière que la veille, en accompagnement des Régatiers mais, dans l’après-midi, lorsque nous avons franchi les GUERANDAISES pour rentrer dans la Baie, le scénario ne s’est plus du tout déroulé de la même manière que la veille ! Pas de grain pour nous menacer ! Tout au contraire, étant donné que nous avions plus qu’anticipé notre dernier virement de bord, afin de tenir compte de la vitesse supérieure des Voiliers de Légende qui arrivaient à pleine vitesse, nous nous sommes retrouvés à franchir la ligne d’arrivée, entre le Bateau Comité et sa bouée, à une encablure devant le premier Régatier ! Nous avons eu alors droit aux coups de sifflet et au coup de canon ! Puis, sur la VHF, une jeune voix du Bateau Comité s’est émue de ne pas distinguer le numéro de voile du BRUNEC. Nous lui avons répondu, sur la VHF, que notre numéro de voile n’était pas inscrit, en gros caractères, au point de pic mais, en petits caractères, au point d’amure et que, dans ses jumelles, elle pouvait le lire : « GV COT 73 CC ». Ce qui voulait dire : « Grand-Voile de Cotre des Glénans fabriquée en 1973 par la Voilerie Eugène LE ROSE à CONCARNEAU ». Nous avons alors entendu, sur la VHF,  l’appel de la Direction de Course à destination du Bateau Comité, indiquant que BRUNEC ne faisait pas partie des Régatiers, mais de la Flotille de Tradition. La jeune voix a alors rappelé, sur la VHF, la Direction de Course, pour s’assurer qu’elle ne devait pas noter l’heure à laquelle BRUNEC avait franchi la ligne. Ce à quoi la Direction de Course lui a répondu qu’elle avait tout compris, et qu’elle était parfaitement qualifiée pour revenir en deuxième période !

 

Mardi 14 août, l’équipage se composait de Caroline et de  Alain. Sylviane assurait la logistique à terre. Alain est un ancien stagiaire des Glénans, un ancien moniteur, un ancien technicien et responsable à temps plein, qui est aujourd’hui un membre du Comité d'Honneur et qui, en l’occurrence, veille sur le respect du patrimoine culturel des Glénans. Alain est membre de notre Association, il a veillé sur la rénovation du BRUNEC et il nous a aidé de ses conseils, mais il n’avait jamais encore navigué sur le BRUNEC rénové. Il a trouvé que la restauration du boute-hors à la longueur initiale, prévue par l’Architecte Jean-Jacques HERBULOT, avait effectivement permis de faire avancer et d’abaisser le centre de voilure, car BRUNEC était moins gîtard et moins ardent qu’avec le boute-hors raccourci qui lui avait été imposé pour les croisières-école des Glénans.

Nous sommes allés à la rencontre de JOSHUA, le bateau mythique de Bernard MOITESSIER,  qui venait rejoindre les Voiles de Légende. Nous l’avons rejoint du côté de PORNICHET, et nous l’avons respectueusement escorté jusqu’au Port où il est venu, vers 17h30, s’amarrer au Quai Jules SANDEAU, à côté de POULLIGWENN et de BRUNEC. Nous connaissions déjà, du moins en partie, l’équipage du JOSHUA, et les retrouvailles furent immédiates. KURUN, lui, était déjà retourné au CROISIC, où il était attendu pour les Fêtes de la Mer du 15 août.

SAISON 2018
SAISON 2018
SAISON 2018

Le soir, nous étions tous invités au Repas des Equipages, organisé par le YCLB.

Nous nous sommes bien entendu régalés en excellente compagnie,  mais nous en avons aussi profité pour discuter sérieusement avec l’équipage du JOSHUA et avec son patron de l’éventualité de faire donation du BRUNEC au Musée Maritime de la Rochelle, étant donné que  JOSHUA  appartient déjà à cette structure et en a l’expérience.

Mercredi  15 août, l’équipage était constitué de Cathy et de Bernard LORCY (Bernard est un équipier du KURUN mais, comme nous l’avons déjà dit, les échanges d’équipage sont devenus la règle entre nous). Nous avons appareillé à 8h, dans le sillage de JOSHUA. Dans un petit vent de secteur Nord-Ouest, nous avons fait route, aux côté du JOSHUA, jusqu’à BASSE CASTOUILLET, où nous devions retrouver KURUN et la flottille partie du CROISIC, ainsi que le Canot Tous Temps de la SNSM, pour déposer en mer des gerbes à la Mémoire des Péris en Mer. Après le concert de sirènes, tous les bateaux présents ont fait une ronde autour des gerbes, et BRUNEC peut s’enorgueillir d’être le seul à l’avoir fait à la voile ! Puis, KURUN et BRUNEC ont escorté JOSHUA, pour entrer dans le Port du CROISIC, et venir s’amarrer côte à côte le long de l’ancienne criée, où STEREDEN VOR nous a rejoints.

SAISON 2018
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SAISON 2018
SAISON 2018
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Le soir, sous un chapiteau prêté par la municipalité, nous avons mis en commun nos ressources pour un sympathique repas des équipages (mais aussi des familles des équipages, car elles en avaient préparé l’essentiel !) ainsi qu’un Concert de Chants de Marins et de Chants Traditionnels, animé par STEREDEN VOR. Le lendemain, JOSHUA, KURUN, BRUNEC et STEREDEN VOR sont restés à quai pour faire découvrir et faire visiter leurs bateaux, mais aussi pour vendre les objets-souvenir qui alimentent leurs finances (grâce à Sylviane, en ce qui concerne le BRUNEC !).

 

Vendredi 17 août, KURUN, STEREDEN VOR et BRUNEC ont appareillé à 8h30 pour accompagner  JOSHUA, qui reprenait sa route, jusqu’à BASSE CASTOUILLET. L’équipage était constitué de Luc et de Jean-Christophe MARTIN dit NEUVILLE (un équipier du KURUN). Après avoir salué JOSHUA et l’avoir laissé s’évanouir à l’horizon, KURUN et BRUNEC sont allés pique-niquer à l’Ile DUMET, avant de rentrer au CROISIC.

 

SAISON 2018
SAISON 2018
SAISON 2018

A 15h, BRUNEC  s’amarrait sur sa bouée, à PEN BRON.

BRUNEC est resté amarré sur sa bouée jusqu’au 10 septembre.

 

Lundi 10 septembre, à 14h, BRUNEC a largué sa bouée pour venir sous le portique de mise au sec sur l’Aire de Carénage de la TURBALLE. 

BRUNEC  est resté sur l’aire de carénage durant un mois.

Les opérations d’entretien et de désarmement habituelles ont été assurées, en supplément  d’une intervention sur la coque qui avait un peu souffert avec les huitres des quais…

Mardi 16 octobre, BRUNEC  a été remis à l’eau et a été amarré à son emplacement d’hivernage.

 

 

Un GRAND MERCI à vous tous, équipiers, amis, parents...sans qui cette saison 2018 n'aurait pas existée!

 A 2019 pour de nouvelles aventures!

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 20:15

BRUNEC n’a pas été ré-armé en 2017, du fait que son seul et unique patron (du moins en est-il ainsi jusqu’à ce jour) s’est "offert", cette année là, quelques travaux de réparation, rénovation d'ordre  orthopédique… Et oui, l'entretien c'est autant pour le Capitaine que pour le BRUNEC !

 

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21 février 2019 4 21 /02 /février /2019 19:22

CARENAGE:

BRUNEC a quitté son emplacement d’hivernage, le lundi 4 avril, pour une mise au sec sur l’aire de carénage du Port de la TURBALLE.

SAISON 2016

Le carénage de printemps s’est étalé sur plusieurs semaines. Outre l’entretien annuel « normal », plusieurs interventions  étaient nécessaires. Sur le moteur, il fallait changer le presse étoupe et la prise d’eau de refroidissement. Pour la mâture, nous avions fait le choix de supprimer le radar, son berceau et son câblage au cœur du mât, il fallait changer la poulie de drisse de foc, les poulies des drisses de pavillons, les estropes des poulies de balancines, il fallait aussi changer le haubanage du boute-hors. Enfin, en ce qui concerne l’électricité, il fallait installer l’AIS et la VHF portable, ainsi qu’une prise de puissance.

SAISON 2016
SAISON 2016
SAISON 2016

Pour ce qui est de la coque, il fallait décaper complètement les fonds, démonter le safran pour reprendre les soudures de son axe, rectifier la ligne de flottaison et procéder à un décapage approfondi en vue de passer à une peinture polyuréthane à deux composants. Ronan et Fabienne sont venus passer plusieurs jours sur le chantier. Fabienne a terminé le ponçage de la coque que Sylviane avait bien avancé, et Ronan a assisté Pierre pour monter travailler dans la mâture. Stéphane est venu durant le long weekend de l’Ascension pour passer la peinture polyuréthane à deux composants avec Sylviane, et il a récupéré la gaffe à force de ponçage. Jean Pierre Brabant, le mécanicien Concarnois, est venu changer le presse-étoupe. Goulven s’est chargé des soudures sur le circuit électrique. Le travail dans la mâture a été terminé par Wilfrid, avec l’aide de Jean Luc et de Goulven.

SAISON 2016

 

  

BRUNEC a été remis à l’eau le mercredi 18 mai, pour être amarré à son ponton habituel. Il a alors été réarmé par Pierre et Goulven.

CROISIERE DE PEN BRON:

SAISON 2016

Le samedi 18 et le dimanche 19 juin, BRUNEC a participé à la CROISIERE du CENTRE de READAPTATION de PEN BRON. Pierre Moïse,  Jean Luc et Pierre constituaient l’équipage. Nous avons embarqué un jeune garçon trisomique ainsi que son accompagnateur. Autant, l’année précédente, nous étions au portant à l’aller comme au retour, donc en route directe, ce qui nous avait permis de rester au sein de la flotte, ainsi que le demandent les instructions des organisateurs, autant, cette année, nous étions vent debout à l’aller comme au retour. Or, si les bateaux modernes remontent à 30 ° du vent, BRUNEC ne fait pas mieux que 60 ° et nous avons été largués, en cap, et en vitesse, alors que « rester groupés » est une exigence des organisateurs. De ce fait, nous sommes arrivés hors délai, ce qui complique les choses pour les organisateurs. En effet, BRUNEC, contrairement à d’autres vieux gréements, n’a pas un moteur de mer, mais seulement un moteur d’appoint pour les ports abrités ou bien pour le calme plat. La proposition des organisateurs de nous prendre en remorque priverait notre participation de tout charme. Dans ces conditions, il parait plus sage de ne pas ré-engager BRUNEC dans cette manifestation.

FETE DU GRAND NORVEN:

Samedi 9 juillet, pour la Fête du GRAND NORVEN, BRUNEC, avec un équipage constitué de Pierre, Sylviane et Pierre MOISE, a rejoint les autres vieux-gréements au mouillage à l’Ile DUMET, pour le bien sympathique casse-croûte en commun traditionnel. Nous avons ensuite participé à la grande parade devant PIRIAC, apprécié l’accueil à quai, toujours aussi chaleureux, avec bombarde et biniou, suivi de la sardinade géante, agrémentée de chants de marins.

Dimanche 10 juillet, BRUNEC, avec un équipage constitué de Pierre, Sylviane et Stéphane, a rejoint le CROISIC pour participer à la journée au profit de la SNSM, organisée par l’APC. Il s’agissait d’embarquer 2 passagers pour une ballade d’une heure en baie du CROISIC, à charge pour eux de faire un don à la SNSM.

SAISON 2016
SAISON 2016
SAISON 2016
SAISON 2016

Samedi 9 juillet, pour la Fête du GRAND NORVEN, BRUNEC, avec un équipage constitué de Pierre, Sylviane et Pierre MO, a rejoint les autres vieux-gréements au mouillage à l’Ile DUMET, pour le bien sympathique casse-croûte en commun traditionnel. Nous avons ensuite participé à la grande parade devant PIRIAC, apprécié l’accueil à quai, toujours aussi chaleureux, avec bombarde et biniou, suivi de la sardinade géante, agrémentée de chants de marins.

Dimanche 10 juillet, BRUNEC, avec un équipage constitué de Pierre, Sylviane et Stéphane, a rejoint le CROISIC pour participer à la journée au profit de la SNSM, organisée par l’APC. Il s’agissait d’embarquer 2 passagers pour une ballade d’une heure en baie du CROISIC, à charge pour eux de faire un don à la SNSM.

BREST 2016:

Les fêtes de Brest était un des objectifs que nous nous étions fixés pour naviguer avec BRUNEC...nous n'avions pas précisé l'année! c'est chose faite maintenant…

SAISON 2016
SAISON 2016

Mardi 12 juillet, BRUNEC a appareillé pour participer aux Fêtes de BREST et de DOUARNENEZ. L’équipage était constitué de Pierre, Sylviane, Stéphane et Caroline. Après un « inventaire opérationnel » du bord et un bon déjeuner, nous avons largué notre bouée peu après midi. Le vent était d’Ouest, de force 5 avec rafales à 6, nous étions sous trois ris  et foc intermédiaire. Partis du CROISIC vers midi, nous n’étions en fin d’après-midi guère plus avancés que la pointe du CASTELLIC et copieusement rincés. L’équipage ne se sentant pas de continuer la bagarre toute la nuit et préférant dormir dans un port, nous avons rebroussé chemin vers PIRIAC. Une fois à quai, nous sommes descendus à terre pour nous réconforter et, à côté des touristes qui savouraient des glaces, notre commande de « vins chauds » a un peu pris de court le bistrotier.

Mercredi 13 juillet, après une manœuvre d’aussières pour nous dégager du ponton, qui fut complimentée par les bateaux voisins, nous avons repris le louvoyage, avec une météo à peine moins musclée que celle de la veille. Ce qui fait que, au soir d’une  journée « vigoureuse », nous n’avons guère fait mieux que de nous amarrer en marguerite sur une tonne dans le nouveau port de HOEDIC, sans descendre à terre.

SAISON 2016
SAISON 2016
SAISON 2016
SAISON 2016
SAISON 2016

 

Jeudi 14 juillet, le vent restait à l’Ouest mais avait faibli. Nous avions le choix entre « perdre au vent », pour passer entre les CARDINAUX et le FOUR, avant de remonter sur BELLE-ILE, ou bien de continuer à remonter sur QUIBERON, avant de franchir la TEIGNOUSE pour rejoindre BELLE-ILE. Ayant choisi la deuxième option, nous nous sommes retrouvés, en fin d’après-midi, à tirer des bords dans la TEIGNOUSE, loin au-delà des bouées et jusqu’au ras de cailloux, mais poussés par le courant, dans une mer que le « vent contre courant » ne rendait pas particulièrement calme. La TEIGNOUSE a ainsi justifié son surnom de « Ras de Sein des pauvres ». Nous avons relâché à SAUZON où un bon rhum, à la lueur de la lampe tempête, nous a récompensé de nos efforts. Nous avons encore passé la nuit sur une tonne, sans débarquer à terre.

Vendredi 15 juillet, nous étions déjà hors-délais pour rejoindre les Fêtes de BREST mais, surtout, le vent avait viré à l’Est et s’évanouissait, ce qui fait que nous avons mis le moteur pour doubler GROIX, sur une mer d’huile, que nous n’avons même pas relâché au GLENAN, contrairement au programme prévu, et que nous nous sommes amarrés à quai à CONCARNEAU.

Samedi 16 juillet, nous avons accueilli à bord tous nos amis de CONCARNEAU, ceux qui nous ont aidé à rénover le BRUNEC, depuis 2008 jusqu’à 2014. Le plus emblématique de nos visiteurs, sans conteste, fut Jean-Louis GOLGSCHMID. Jean-Louis (dit : « Goldo ») fut le Directeur Technique des Glénans, durant toutes les décades historiques de cette Ecole de Mer. Les Fiches Techniques du Cotre, les plans des capots, les plans des ferrures, ……  , sont de sa main.

Ce jour là, nous avons procédé à un changement d’équipage dans le plus pur style Glénanais. Stéphane, compte tenu de ses obligations professionnelles, était obligé de débarquer. En bon Glénanais, il a sorti de dessous sa couchette un sac dans lequel tout rentrait, y compris son sac de couchage, y compris ses bottes et son ciré. Et puis il est monté dans le bus qui assure la correspondance avec le train de PARIS, à ROSPORDEN. Quand j’ai agité la main, je me croyais revenu un demi-siècle en arrière  …..

SAISON 2016
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Le lendemain, dimanche 17 juillet, Fabienne est venue de BREST pour assurer le remplacement de Stéphane dans l’équipage.  Compte tenu que, au point de vue calendrier, nous n’étions pas dans les clous, l’équipage a accepté de naviguer de nuit. Nous avons donc appareillé en fin d’après-midi, avec un vent de secteur Est très faible.

SAISON 2016
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Après avoir passé les MOUTONS, en route pour doubler PENMARC’H, nous avons été les témoins d’un extraordinaire phénomène de mirage. On aurait dit qu’une flottille de petits chalutiers, ou bien un banc de roches, ou bien des bouchots, barrait l’horizon dans le NO. Sauf que, plus nous avancions, plus cela reculait. J’ai consulté les AVURNAV, ……. :  rien !  Dans la nuit tombante, tout a disparu !

Le mardi 18 juillet, nous avons donc poursuivi notre route vers BREST, sous un soleil de plomb et sans un souffle d’air. Ca cognait terriblement dur : 39 °, ce qui provoqua un " coup de chaleur " à Caroline, et l'organisation des festivités provoqua un "coup de calcaire"  pour tout l'équipage… Notre sagesse fait que nous ne détaillerons pas ce que nous avons vécu à Brest, nous dirons simplement que nous avons beaucoup aimé et apprécié les fêtes de Douarnenez…

Le mercredi 19 juillet était le jour de la grande parade   BREST – DOUARNENEZ. Nous laissâmes la cohue initiale s’estomper, avant d’appareiller nous-mêmes. Un SHARPIE était en mauvaise posture. Nous le prîmes en remorque jusqu’au goulet.  Au niveau de CAMARET, de la Pointe de PEN HIR et de la traversée des Tas de Poix, nous avons croisé des bateaux fabuleux et nous nous sommes régalés d’images inoubliables. Entre la Pointe de PEN HIR et le Cap de la CHEVRE, nous fûmes accompagnés par une cohorte de marsouins bien plus fournie qu’à l’habitude et, en particulier, avec une bande de jeunes pas bien grands. Ils jouaient avec le BRUNEC comme des gamins.

SAISON 2016
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En rade de DOUARNENEZ, nous nous sommes amarrés sur une bouée, à couple d’un voilier britannique : ODESSA. Nous avons énormément apprécié DOUARNENEZ, l’ambiance, le spectacle, l’organisation et la logistique, les animations sur les quais (nous nous sommes gavés de lieu frais fumé devant nous !), les rencontres et les échanges : il faut quand même prévoir une sacrée réserve de rhum !!!  Il y a une noria de canots qui débarquent et rembarquent les équipages, des sanitaires à portée de main, un bureau d’accueil avec des bénévoles disponibles qui trouvent des solutions aux problèmes,  …..  Des youyous qui virevoltent entre les coques au mouillage, certains qui hèlent le BRUNEC : « Tiens, un Cotre des Glénans !  Je me souviens, quand j’étais jeune …… !!!! », avec la réponse obligatoire : « Voulez-vous monter à bord boire un rhum ? ». Le matin, les canots de l’organisation récupèrent les sacs-poubelle et les bouteilles vides, livrent du pain frais et des croissants,  …..  Il faut dire que si, à BREST, la sacoche d’accueil contenait des éthylotests et des préservatifs, à DOUARNENEZ, elle contenait des boites (magnifiquement décorées) de Pâté HENAFF et des tickets de boisson !

 

 

SAISON 2016
SAISON 2016
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Jeudi 21 juillet, notre agenda nous a contraints à quitter la Fête. Fabienne nous a laissés et c’est avec un équipage de trois personnes (Caroline, Sylviane et Pierre) que nous avons mis le cap au Sud, dans un régime de brises solaires. A la sortie de la Baie de DOUARNENEZ, un petit vent-contre-courant a levé un petit mascaret qui nous a un peu chahutés, mais nous avons embouqué le Raz de Sein parfaitement à l’heure de l’ouverture du portillon  (promesse oblige)  et nous avons glissé doucement dans la Baie d’Audierne. Le vent tombait et devenait irrégulier, la mer était plate. Comme nous souhaitions arriver à AUDIERNE en temps et en heure, nous avons mis le moteur en marche pour soutenir temporairement les voiles, mais sans affaler celles-ci. Lorsque nous eûmes paré les hauts-fonds au large de PLOGOFF, je descendis pour vérifier le cap sur la carte et, d’en bas, je demandais à venir sur bâbord, jusqu’au 100. Grave erreur. Sylviane et Caroline se penchèrent sur le compas, oubliant le monde environnant, et ce qui devait arriver arriva. Le gui balaya le pont, Sylviane ne le vit pas arriver et le reçut en pleine face. Le gui du BRUNEC est assez massif. Il est truffé de taquets, de violons, de tasseaux,  …..   Sylviane et Caroline, qui sont toutes les deux infirmières, me dissuadèrent d’appeler le CROSS. Nous nous sommes amarrés  sur une bouée dans l’avant-port d’AUDIERNE. Sylviane ne voulut pas descendre à terre pour consulter un médecin, mais elle eut droit à une double ration de rhum.

Le lendemain, vendredi 22 juillet, nous avons rejoint  l’Archipel des Glénan. Nous nous sommes engagés dans le Chenal des Bluiniers, pavé de cailloux comme il se doit, pour nous amarrer sur une bouée entre St NICOLAS et FORT CIGOGNE.  Au matin, les stagiaires de FORT CIGOGNE embarquaient et leur monitrice,  reconnut le BRUNEC et nous héla. Dans ce genre de situation, il est rageant de courir derrière un agenda. Il eût été merveilleux de partager la veillée avec ces jeunes stagiaires, dans les casemates du Fort, et de les inviter à venir tirer un bord, le lendemain, sur le BRUNEC, qui devait faire figure d’ancêtre.

Samedi 23 juillet, nous avons levé l’ancre pour doubler GROIX. Nous avons croisé un requin Pèlerin, dont le dos émergeait au large, paisible comme à l’accoutumée.  Pour notre dernière nuit à bord, nous avons pris  une bouée à SAUZON. Le canot du port nous demanda : « Etes-vous BIP ? »- « Pas encore ! »- « Vous le méritez ! » et il ne nous fit pas payer.

Dimanche 24 juillet, BRUNEC rejoignit son mouillage au CROISIC, conformément au calendrier établi. Nous n’étions pas descendus à terre depuis DOUARNENEZ.

SAISON 2016
SAISON 2016
SAISON 2016
SAISON 2016

Samedi 23 juillet, nous avons levé l’ancre pour doubler GROIX. Nous avons croisé un requin Pèlerin, dont le dos émergeait au large, paisible comme à l’accoutumée.  Pour notre dernière nuit à bord, nous avons pris  une bouée à SAUZON. Le canot du port nous demanda : « Etes-vous BIP ? »- « Pas encore ! »- « Vous le méritez ! » et il ne nous fit pas payer.

Dimanche 24 juillet, BRUNEC rejoignit son mouillage au CROISIC, conformément au calendrier établi. Nous n’étions pas descendus à terre depuis DOUARNENEZ.

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 14:13

Pour la première saison de navigation du BRUNEC, l’accent a été mis sur notre participation aux manifestations traditionnelles de la région.

Nous avons débuté la saison en participant au Salon Nautique du POULIGUEN. La météo n'était pas terrible...et nous sommes restés à quai. Isabelle AUTISSIER, qui en était l’invitée d’honneur, est venu dédicacer notre table à cartes. Nous avons fait la connaissance de l’équipe de la Chaloupe POULLIGWENN, avec laquelle nous avons sympathisé et échangé des équipiers, mais aussi de Pierre MOISE, ancien stagiaire des GLENANS, qui avait navigué sur les Cotres de Type 1. Pierre a été ravi de retrouver ses vieux souvenirs et nous l’avons embarqué pour le retour au CROISIC.

La Fête des Régates du CROISIC.

Très modestement, avec notre maquette, des panneaux et des photos sur l'histoire des Cotres des Glénans, nous avons participé, dans l'ancienne Criée du Croisic, à l'exposition dédiée au Kurun et à Jacques LE TOUMELIN. A cette occasion nous avons fait la connaissance de l'équipage du MINAHOUET et de Jean BROUILLET propriétaire de l'ANGELINA.

 

 
 

 

Saison 2015 : "Première saison de navigation".

La Croisière du Centre de Réadaptation de PEN BRON :

Cette Croisière est un moment très fort sur le plan organisationnel, humain, et logistique. Cette année 150 bateaux ont accueilli à leur bord des personnes présentant un handicap, avec leur(s) accompagnateur(s) et tous le matériel nécessaire. Compte tenu de la particularité du BRUNEC, nous avons pu accueillir qu'une seule personne et son accompagnateur. Cette Croisière se déroule sur 2 jours, avec une nuit sous tente à ARZAL. Georges VIAUD, le patron du KURUN, a rejoint notre équipage à cette occasion, puisque le KURUN, actuellement en chantier ne navigue pas cette année.

Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".

Les Cent Cinquante ans de La TURBALLE:

 
A cette occasion nous avons rencontré l'équipage du SAINT MICHEL, réplique du yacht de Jules VERNE, ainsi que l'équipage du GRAND NORVEN de Piriac. Parade devant le port et la plage avec des passagers qui ont pu embarquer à bord. Le soir nous avons assisté au superbe feu d'artifice depuis le pont du BRUNEC.
 

 

Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".

NOIRMOUTIER EN L'ILE:

Nous nous sommes rendus au vieux port de NOIRMOUTIER EN L'ILE, en compagnie de Caroline, et nous nous sommes amarrés devant la voilerie BURGAUD. Suite à la rénovation du BRUNEC, nous souhaitions refaire un grand foc, une grande trinquette, ainsi qu'une housse de grand voile. Monsieur Burgaud est venu à bord prendre ses mesures pour la réalisation de la commande. Compte tenu de la météo, nous sommes restés une journée suplémentaire sur place et nous avons fait la connaissance de Stéphane qui nous a gentiment prêté des vélos. Stéphane, "ancien des GLENANS", ayant navigué sur les Cotres de type 1, a été ravi de visiter le BRUNEC, et nous l'avons embarqué pour le retour sur le CROISIC.

 

Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".

La Fête du GRAND NORVEN:

Nous avons rallié PIRIAC depuis l'île DUMET avec toute la flotte de vieux gréements que le GRAND NORVEN avait convié, pour un apéritif. Guillaume et Nathalie nous accompagnaient à bord. C'était une très belle journée ensoleillée où nous avons eu plaisir à parader devant le port...Un grand bravo à toute l'équipe organisatrice de l'événement, tout était parfait, et les sardines grillées étaient excellentes!

Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".

Nous avons dû interrompre notre programme de navigation, notre compagnon à 4 pattes ayant eu un sérieux problème de santé, nous obligeant à rester à la maison. Nous avons donc repoussé notre navigation sur CONCARNEAU et l'Arhipel des GLENAN, où nous souhaitions honorer ceux qui nous avaient entourés lors des sept années de rénovation du BRUNEC...Ceci n'est que partie remise pour 2016.

Saison 2015 : "Première saison de navigation".

Nous avons tout de même participé à des manifestations nautiques locales.

La journée en faveur de la SNSM du CROISIC:

L'invité d'honneur de cette journée était Marc PAJOT. Il nous a fait le plaisir de venir à bord du BRUNEC et il a dédicacé la table à carte.
 
Cette journée consiste à embarquer à bord, des passagers qui s'inscrivent, en faisant un don pour la SNSM.Nous leur faisons faire une sortie en baie, ou seulement en rade lorsque le vent est devenu un peu fort. Jean nous accompagnait à bord.
 

 

Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".
Saison 2015 : "Première saison de navigation".

LES VOILES DE LEGENDE à La BAULE:

Jean BROUILLET, le patron de l'ANGELINA, nous a invités à participer aux VOILES de LEGENDE de La BAULE. Durant plusieurs jours nous avons croisé avec ANGELINA, BORA BORA, BABAR, WALKYRIE et POULLIGWENN, en accompagnement des voiliers magnifiquent qui régataient, entre autres PEN DUICK I. Nous avons avons rencontré l'équipage de WALKYRIE et le patron du BABAR, Pierre RAFFIN CABOISSE.
A bord du BRUNEC, l'équipage était composé de Jean et Annie, et surtout de Laurence, fine régatière...
 

 

Saison 2015 : "Première saison de navigation".
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les amis de roch ar chaor