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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 13:21

LA  SEMAINE  DU  GOLFE

SAISON 2019

 

 

 

Nous avions convenu, avec KURUN, POULLIGWENN et STEREDEN VOR, de faire flotte commune pour la Semaine du Golfe. 

POULLIGWENN ayant plus de route à faire que nous, pour rejoindre le Golfe, nous nous sommes tous retrouvés, le soir du samedi 25 mai, au port de Piriac, afin de rejoindre ensemble Auray, le lendemain , comme il nous avait été indiqué, par l'organisation, la « Flotillle 6 » à laquelle nous étions rattachés.

Le samedi 25 mai 2019, à 15h30, BRUNEC a donc appareillé de la Turballe, avec un équipage constitué de Pierre , Cathy  et Luc . Nous nous sommes amarrés à un ponton, à Piriac, à 18h. KURUN, amarré à côté de nous, avait un problème d’aiguillots de safran. Compte tenu du diagnostic fait par des plongeurs de la SNSM KURUN a déclaré forfait pour la Semaine du Golfe, et a décidé  de rentrer au Croisic. POULLIGWENN et STEREDEN VOR étaient également amarrés à côté de nous. 

SAISON 2019

Dimanche 26 mai, POULLIGWENN a appareillé dès que le franchissement de la porte-seuil fut autorisé. Mais BRUNEC, qui avait attendu l’arrivée de Caroline sa nouvelle équipière et le ravitaillement, préparé par Sylviane, n’a appareillé qu’à 08h15. Nous étions donc bons derniers !  Mais, à midi, nous nous sommes régalés avec le chilliconcarne que nous avait préparé Sylviane !

A l’entrée du Golfe, nous avons appris, par la VHF, que STEREDEN VOR avait un problème de moteur et que, après avoir mouillé à Locmariaquer, il allait se faire réparer à Port Navalo.

Nous étions un peu en retard sur la marée mais, en serrant sur la Pointe de Kerpenhir, nous avons réussi à forcer le passage. Nous avons remonté la Rivière d’Auray et, à 17h30, BRUNEC s’est amarré sur la bouée que nous a indiqué le canot de service, à Saint Goustan, avec une heure d’avance sur l’horaire souhaité par le Comité d’Organisation.  POULLIGWENN était amarrée quelques bouées plus loin. 

SAISON 2019
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Lundi 27 mai, les consignes étaient en fait de n’appareiller qu’en début d’après-midi. Nous en avons profité pour faire, ce matin là, un entrainement à la godille sur un des petits canots du Port. Quand on vit à bord d’un vieux-gréement, il n’est pas inutile de se sentir à l’aise et en confiance quant à l’usage de la godille !

SAISON 2019
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A 14h30, BRUNEC a appareillé de Saint Goustan. L’équipage était constitué de Pierre , Cathy, Caroline  et  Luc. Nous avons redescendu la Rivière d’Auray et nous sommes ressortis du Golfe, pour rejoindre la flotte qui croisait au large. POULLIGWENN a préféré rester dans le Golfe. Il faut dire que la brise était soutenue : nous avions le foc et le boute-hors rentrés, ainsi qu’un ris dans la grand voile, car il faut être réactif et manœuvrant au sein d’une telle flotte. Nous avons donc participé à la Petite Parade d’Entrée dans le Golfe,( Brunec en fin de vidéo: https://www.facebook.com/france3bretagne/videos/571983639993540/)  Nous avons rejoint le mouillage du Logéo, à 22h, ce qui était l’horaire prescrit.

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Mardi 28 mai, BRUNEC a appareillé du Logeo à 09h50, avec le même équipage que la veille. Nous avons suivi la même route que POULLIGWENN, par la Pointe de l’Ours,  et nous sommes arrivés à l’Anse de Penn Raz, sur l’Ile d’Arz, à 11h.  Nous avons mouillé sur ancre à l’emplacement que le canot de service nous a indiqué. POULLIGWENN a mouillé un peu plus loin.

 

 A 16h30, le canot de service nous a ramenés à bord et nous avons dérapé l’ancre. A 17h30, nous étions de retour sur notre bouée au Logéo (mais nous avions 30 minutes de retard sur l’horaire souhaité par l’Organisation  …..). POULLIGWENN était déjà sur sa bouée. Nous sommes descendus à terre, et nous y sommes restés manger dans l’un des sympathiques stands de l’organisation. Il faut dire que, sur le BRUNEC, c’est le patron qui assurait la tambouille, et que les menus à bord sont un peu monotones  …..

SAISON 2019
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Le canot de service nous a descendus à terre et, là, nous avons admiré la qualité de l’organisation, ainsi que l’investissement des innombrables bénévoles. Il y avait à boire,  à manger,  des huitres,  du muscadet, de la musique, des stands associatifs …..  Nous avons déjeuné sous les pins avec, sous nos yeux, tous les vieux gréements mouillés dans la baie : que du bonheur ! Puis Luc nous a emmenés visiter la base des Glénans, dont il connaissait les responsables. Ensuite, nous avons visité le vieux bourg, célèbre pour ses « maisons de Capitaines en retraite ». Nous sommes même allés jusqu’au vieux moulin à marée, avec sa digue de retenue.

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 A 16h30, le canot de service nous a ramenés à bord et nous avons dérapé l’ancre. A 17h30, nous étions de retour sur notre bouée au Logéo (mais nous avions 30 minutes de retard sur l’horaire souhaité par l’Organisation  …..). POULLIGWENN était déjà sur sa bouée. Nous sommes descendus à terre, et nous y sommes restés manger dans l’un des sympathiques stands de l’organisation. Il faut dire que, sur le BRUNEC, c’est le patron qui assurait la tambouille, et que les menus à bord sont un peu monotones  …..

SAISON 2019

Mercredi 29 mai, le programme de la Flotille 6 prévoyait de ressortir encore du Golfe, pour aller tirer des bords en Baie de Quiberon, en vue d’accueillir l’HYDROGRAAF, un ancien vapeur, qui fut navire océanographique de la Marine Royale Néerlandaise. Mais nous avions « faim du Golfe ». Nous avons donc décidé de rester à « tourner et virer » dans le Golfe avant de, au dernier moment, nous porter à la rencontre de la flotte qui, en procession, rentrerait dans le Golfe.

 

Ce soir là, nous avons eu droit à un repas des équipages tout ce qu’il y a de plus dynamique. L’équipage de la POULLIGWENN occupait une table, nous en occupions une autre. La POULLIGWENN a commencé : « C’est à bâbord, qu’on chante, qu’on chante ! C’est à bâbord, qu’on chante le plus fort ! ». Le BRUNEC a immédiatement répondu : « C’est à tribord, qu’on chante, qu’on chante ! C’est à tribord, qu’on chante le plus fort ! ». Toute la salle s’est prise au jeu !!!

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Nous avons donc appareillé du Logéo, tranquillement, à 09h30, avec un équipage inchangé. Nous avons effectivement tourné et viré autour de l’Ile aux Moines, tant et si bien que, finalement, c’est l’HYDROGRAAF qui est venu à notre rencontre ! Alors que nous allions nous engager entre l’Ile aux Moines et l’Ile Brannec, le noble HYDROGRAAF s’est présenté devant nous, et nous nous sommes respectueusement écartés. Entretemps, le courant contraire s’était établi, et il nous a fallu ruser, et tirer des bords déments, pour arriver à forcer le passage.  A 17h, nous étions toutefois à nouveau amarrés sur notre bouée au Logéo. Il faut dire que, dans le Golfe, ce sont les horaires de marée qui déterminent les horaires d’appareillage et de mouillage, ainsi que l’ouverture et la fermeture des « portillons des marées».

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Ce soir là, nous avons eu droit à un repas des équipages tout ce qu’il y a de plus dynamique. L’équipage de la POULLIGWENN occupait une table, nous en occupions une autre. La POULLIGWENN a commencé : « C’est à bâbord, qu’on chante, qu’on chante ! C’est à bâbord, qu’on chante le plus fort ! ». Le BRUNEC a immédiatement répondu : « C’est à tribord, qu’on chante, qu’on chante ! C’est à tribord, qu’on chante le plus fort ! ». Toute la salle s’est prise au jeu !!!

Jeudi 30 mai, nous avons appareillé du Logéo à 08h30, avec un équipage inchangé.  A 11h, nous étions rendus à Port Navalo, et nous nous sommes amarrés à couple de POULLIGWENN, qui était déjà sur une bouée. Le canot de service nous a débarqués à terre. Nous y avons été régalés d’huitres !  Nous y avons retrouvé STEREDEN VOR !   Lorsque nous avons réembarqué, nous nous sommes offert un petit exercice de godille sur le BRUNEC, pour prouver son efficacité.  De fait, nous avons réussi à entrainer POULLIGWENN, qui était à couple de nous, avec sa bouée, et nous ne nous sommes arrêtés que parce que nous allions aborder l’arrière du bateau qui était sur la bouée devant nous ! (Si vous éprouvez quelques doutes, consultez les témoins !  Les connaisseurs, eux, n’en seront pas surpris. Autrefois, BRUNEC n’avait pas de moteur, et il manoeuvrait dans les ports à la godille.)

 A 14h, nous avons appareillé et nous avons remonté la Rivière d’Auray,  puis nous sommes passés devant le Fort Espagnol,  avant de bifurquer dans la Rivière du Bono.

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 A 16h, nous étions amarrés tête et cul entre deux bouées dans le Port du Bono (nous avions ainsi, tout au long de la journée, scrupuleusement respecté les consignes et les horaires prescrits ! mais on peut comprendre que l’organisation d’une manifestation comme la Semaine du Golfe exige que l’on s’y plie, d’autant que, si l’on ne s’y plie pas, on risque fort de trouver le « portillon des marées» fermé  …..).

Le site du Bono serait magique, s’il n’y avait un pont autoroutier qui l’enjambe. Le canot de service nous a débarqués et nous avons visité ce fort ancien petit port, enchâssé dans son étroite vallée. Nous avons bénéficié d’un repas des équipages bien sympathique, et c’est assez tardivement que, le canot de service étant judicieusement appelé à reprendre son service, nous avons été ramenés à bord. Nous bavardions joyeusement, en riant de bon cœur. Mais, sur la bouée voisine, un petit canot non ponté était recouvert d’une bâche. Et, sous cette bâche, dormait le couple qui armait ce canot. Nous avons donc été courtoisement, mais fermement, rappelés à l’ordre. Nous nous sommes excusés avec beaucoup de confusion, et nous sommes allés dormir nous aussi !

SAISON 2019
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Vendredi 31 mai, nous changions d’équipage !  Depuis près d’une semaine que nous vivions à bord, une dynamique d’équipage avait commencé à se mettre en place. Caroline et Cathy, en particulier, s’appuyaient l’une sur l’autre, tout naturellement. Or, Caroline nous quittait !  Laurence et Philippe, deux navigateurs particulièrement expérimentés, montaient à bord, mais sans pouvoir vraiment prendre leur place dans l’équipage, car ils ne venaient que juste pour la journée. L’expérience prouve que ce genre de rotation n’est pas évident, ni pour ceux qui ne passent qu’une journée, ni pour ceux qui sont impliqués dans l’ensemble du projet.

Le temps de se retourner, ce n’est finalement qu’avec une modeste demi-heure de retard sur l’horaire prévu que nous avons appareillé du Bono, à 08h, avec la marée descendante. L’équipage était donc constitué de Pierre, Cathy, luc, Laurence et Philippe .

SAISON 2019
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Le temps de se retourner, ce n’est finalement qu’avec une modeste demi-heure de retard sur l’horaire prévu que nous avons appareillé du Bono, à 08h, avec la marée descendante. L’équipage était donc constitué de Pierre, Cathy, luc, Laurence et Philippe .

Nous avons lentement redescendu la Rivière du Bono et la Rivière d’Auray, puis nous sommes à peine sortis en Baie de Quiberon car, à 12h30, nous devions repartir de Port Navalo pour Vannes. Nous devions passer entre les Iles Gavrinis et Er Lanning, entre les Iles Berder et de la Jument, puis contourner l’Ile aux Moines par le sud, passer entre la Pointe de l’Ours et l’Ile Stibidenn, passer entre l’Ile aux Moines et l’Ile d’Arz, passer entre les Iles Logoden et Drenec, et rejoindre la Rivière de Vannes à Roguedas. C’est un parcours superbe, et encore plus superbe lorsque l’on côtoie des bateaux magnifiques. 

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Puis nous avons rallié Roguedas et, en respectant scrupuleusement les ordres de passage prescrits par la VHF, nous avons remonté la Rivière de Vannes, nous avons franchi l’écluse qui permet d’accéder au port, nous avons frôlé le BABAR,  et nous nous sommes amarrés sur un ponton qui déborde le quai, à l’emplacement qui nous a été prescrit, à 17h40 ( cependant, il est vrai, pas tout à fait à 17h30, comme le prévoyaient les instructions !!!).

La première chose que nous avons faite a été de descendre à terre boire une bière bien fraîche et même, à l’unanimité, nous en avons bu une seconde ! Cependant, la journée n’était pas terminée, et il y avait encore pas mal de choses à faire.

 

SAISON 2019
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Samedi  1° juin, l’équipage ne se composait donc plus que de Pierre , Cathy  et Luc. Si une bordée de deux personnes suffit pour tenir le quart au large, un équipage complet est le bienvenu lorsqu’il faut manœuvrer au milieu des cailloux, des autres bateaux, et des courants pervers. Certes, Cathy et Luc sont particulièrement expérimentés mais, d’être sollicités en permanence par un bateau exigeant – et un patron exigeant ! -, ça use ! Cathy a dit : « Caroline nous manque !!! », et elle avait bien raison, au propre comme au figuré !

Nous n’avons appareillé qu’à 06h30, alors que les instructions stipulaient : « départ IMPERATIF à 06h ! (pour cause de marée et de fermeture de l’écluse) ». Il faut dire que le temps de récupération avait été plutôt bref, et que le réveil imposé n’était pas vraiment allé de soi.

Nous sommes sortis de la Rivière de Vannes et nous avons doublé les Iles Logoden, de conserve avec POULLIGWENN qui nous précédait. Nous avions reperdu de vue STEREDEN VOR. Or, dans leur grande sagesse, les consignes du Comité d’Organisation, qui donc nous avaient fait partir à 06h, nous conseillaient également : « 08h : pause petit déjeuner dans le Golfe ». De fait, nous avons vu POULLIGWENN venir prendre une bouée qui trainait, sous la Pointe d’Arradon et, sans hésitation, nous sommes venus nous amarrer à couple de la Chaloupe. Avec le sympathique équipage de POULLIGWENN, nous avons mis en commun tout ce dont les uns et les autres disposaient, et nous avons partagé notre petit déjeuner, dans le calme de ce mouillage isolé, sous le soleil qui montait dans le ciel.

Puis nous avons repris notre route, nous avons doublé Port Blanc, nous avons doublé Port Navalo, et nous avons rejoint toute la flotte qui croisait dans la Baie de Quiberon. POULLIGWENN, qui aime ses aises, est allée s’échouer sur la Plage du Fogéo, pour déjeuner. BRUNEC, qui est peut-être plus « sportif » mais, surtout, dont l’échouage n’est pas aussi simple que celui de la Chaloupe, a continué à croiser bord sur bord au sein de la flotte.

A 15h30, en vue du départ de la Grande Parade Finale, qui devait remonter jusqu’à Port Anna, BRUNEC a rejoint la bouée de ralliement de la Flotille 6, au large du Crouesty. Il n’y avait pas grand monde de la Flotille 6, autour de cette bouée …..  Le Comité d’Organisation souhaitait un minimum de cohérence dans le défilé : on peut le comprendre, car il porte une lourde responsabilité. Dans la pratique, chacun a fait à son idée, et ce fut une pagaïe monstre, mais fort sympathique quand même. Toutefois, à la VHF, nous avions entendu dire que nous devions suivre le BICHE. 

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Or le BICHE, lui, savait être à sa place et à l’heure. Précisément à l’heure ou nous devions, à notre tour, nous engager dans le défilé, nous avons vu le BICHE passer devant notre bouée de ralliement. Nous nous sommes précipités et nous avons collé notre étrave à son tableau arrière. Nous y sommes restés jusqu’au bout !  Nous nous sommes montrés intraitables à l’égard de tous ceux, petits bateaux ou gros bateaux, qui ont essayé de nous pousser sur le côté, de nous couper la route, de s’infiltrer entre nous et le BICHE, et Dieu sait s’il y en eu, en particulier dans les parages resserrés et qui craignaient un peu. Le plus amusant fut une petite yole à deux avirons qui, comme les trottinettes à Paris, s’imaginait disposer de la toute puissance. Elle est venue jusqu’à nous aborder ! Nous sommes restés imperturbables !  Suivre le BICHE n’était pas évident car celui-ci, en fonction des autres bateaux qu’il rencontrait lui-même sur sa route, n’arrêtait pas de dévier de sa route, de ralentir, d’accélérer, de s’arrêter, de repartir,  …..   Il fallait, en permanence, être éminemment réactif et, à bord, tout le monde était tendu, en particulier l’homme de barre, suspendu avec une certaine impatience aux ordres du patron ! D’autant que le BICHE trainait à son cul un zodiac, avec un gros moteur hors-bord. Il arrivait que notre boute-hors surplombe le zodiac et, parfois, certains ont même pu craindre que notre sous-barbe n’accroche le moteur hors-bord !  Mais notre récompense fut que, comme tous les hélicoptères venaient filmer le BICHE, ils nous filmaient nous aussi du même coup !  Ce qui fait que nous sommes sur toutes les vidéos de l’évènement !  (https://youtu.be/B47fXtZkJMg)

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Nous avons donc à nouveau emprunté l’itinéraire magique qui passe entre la Pointe du Motenno et l’Ile Longue, entre les Iles Gavrinis et Er Lanning, entre les Iles Berder et de la Jument, entre Port Blanc et la Pointe de Toulindag, entre la Pointe d’Arradon et la Pointe du Trec’h, en côtoyant des dizaines de bateau tous plus magnifiques ou plus insolites les uns que les autres.

A 17h30  (avec 30 minutes de retard sur l’horaire prescrit !), nous nous sommes amarrés sur un ponton à Port Anna, à l’emplacement que nous a indiqué le canot de service. L’équipage, tout autant que le patron lui-même, commençait à accuser une légère fatigue. La vie au grand large est bien plus reposante que les tribulations de la Semaine du Golfe. D’autant que, dans les manœuvres à risques, le patron est amené à prendre ses responsabilités, et qu’il ne peut pas laisser beaucoup d’autonomie à la bordée de quart  ….. 

POULLIGWENN était amarrée à côté de nous et, mieux encore, GRAND NORVEN, revenu de Débords de Loire, était amarré de l’autre côté. STEREDEN VOR était un peu plus loin sur une bouée.  A terre, il y avait beaucoup de stands et beaucoup d’animations. Un grand repas des équipages nous a réunis. Nous nous sommes mis à chanter, et la voix de Yann Joncourt  a résonné longuement sous le barnum.

SAISON 2019
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Dimanche 2 juin, à 08h10, BRUNEC a appareillé de Port Anna, avec un équipage inchangé. 

Le vent était insignifiant et la brume épaisse. Nous sommes sortis de la Rivière de Vannes et nous sommes descendus vers Port Blanc, dans une purée de pois qui amortissait les moindres sons. Heureusement qu’il y a quelques bouées à trainer le long du chenal, car on ne voyait ni les îles, ni le continent. Nous avons vaguement deviné quelque chose de part et d’autre lorsque nous avons franchi le goulet de Port Blanc, puis nous avons de nouveau été absorbés par la purée de pois. Certes, nous avions le compas mais, dans un régime de courants débridés, le cap sur le fond n’a pas grand-chose à voir avec le cap sur l’eau, et la correction manque de fiabilité. Il faut reconnaitre que le Golfe sous la brume dégage un charme assez mystérieux, car il ne ressemble pas du tout au Golfe sous le soleil.

Une fois sortis du Golfe, dans la Baie de Quiberon, la brume a commencé à s’estomper et le vent a commencé à se lever. Rendus à Basse Morbihan, nous voyions POULLIGWENN loin devant au large, cap sur le Pouliguen, ainsi que STEREDEN VOR à raser la côte, cap sur Kercabellec, et nos voiles étaient bien pleines. BRUNEC a mis le cap sur la Turballe et, à 14h30, nous y étions amarrés. Etant donné la fatigue générale, le patron a dispensé l’équipage du nettoyage et de la remise en ordre traditionnelle, jusqu’au lendemain !

SAISON 2019
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Une fois sortis du Golfe, dans la Baie de Quiberon, la brume a commencé à s’estomper et le vent a commencé à se lever. Rendus à Basse Morbihan, nous voyions POULLIGWENN loin devant au large, cap sur le Pouliguen, ainsi que STEREDEN VOR à raser la côte, cap sur Kercabellec, et nos voiles étaient bien pleines. BRUNEC a mis le cap sur la Turballe et, à 14h30, nous y étions amarrés. Etant donné la fatigue générale, le patron a dispensé l’équipage du nettoyage et de la remise en ordre traditionnelle, jusqu’au lendemain !

SAISON 2019
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LA  VENUE  DE  JOSHUA

SAISON 2019
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Comme les années précédentes, à l’invitation du KURUN, JOSHUA est venu passer quelques jours au Croisic. BRUNEC et STEREDEN VOR ont été invités à les rejoindre.

Le 12 juillet 2019, à 10h30, BRUNEC appareille de la Turballe. L’équipage est composé de Pierre, Sylviane , Cathy  et Patrick  (patron de KURUN). Nous traversons la Baie et, à 13h, BRUNEC est amarré à quai au Croisic, le long de l’Ancienne Criée, juste devant JOSHUA et KURUN. 

STEREDEN VOR  nous rejoint le lendemain et s’amarre à couple du BRUNEC. Notre projet consiste, tout particulièrement, à échanger nos équipages, pour que les uns et les autres découvrent les charmes, les secrets et la personnalité de chacun de nos bateaux.

 

SAISON 2019
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Le 14 juillet, à 14h, BRUNEC appareille, en utilisant une savante manœuvre d’aussières. L’équipage est composé de Pierre, Cathy, Philippe (patron de Joshua), Joël  et André (matelots de Joshua). Nous tirons des bords dans la Baie aux différentes allures, nous effectuons des virements de bord vent debout et vent arrière, ainsi que bien d’autres manœuvres, en permutant les rôles de chacun. A 16h45, BRUNEC a repris sa place à quai au Croisic. Le soir venu, nous partageons  un sympathique repas des équipages, et nous chantons avec STEREDEN VOR et ses musiciens jusque tard dans la nuit.

Le 15 juillet, à 14h, BRUNEC appareille du Croisic, en réutilisant avec bonheur la même manœuvre d’aussières que la veille. L’équipage est composé de Pierre, Sylviane, Cathy, Patrick (patron du KURUN) et Bernard (matelot du KURUN). Nous tirons quelques bords dans la Baie avant de rejoindre la Turballe.

 

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La capitainerie du Port de la Turballe nous ayant demandé de changer d’emplacement, nous ne disposons pas de repères pour accéder à notre nouvel emplacement. Or, pour faire pénétrer BRUNEC en marche arrière dans un emplacement, lorsqu’il y a un peu de vent, la solution la plus sure consiste à déposer deux matelots, avec chacun une aussière, l’un sur le ponton qui constitue notre destination, l’autre sur le ponton en face, de l’autre côté du passage entre les pontons. Comme nous manquons de repères, nous nous sommes trop avancés lorsque nous déposons nos deux matelots. Il faut donc haler vigoureusement sur les aussières pour ramener BRUNEC à sa place. A 17h, c’est chose faite.

LA  JOURNEE  AU  PROFIT  DE  LA  SNSM  AU  CROISIC

Le 20 juillet 2019, à 08h30, BRUNEC appareille de la Turballe. L’équipage est composé de Pierre , Sylviane  et Cathy. Nous traversons la Baie et pénétrons dans le Port du Croisic. Nous nous signalons par VHF au Responsable-Coordinateur de l’Association des Plaisanciers du Croisic,  puis nous commençons à faire des allers-retour à la voile, boute-hors sorti et tout dessus, devant l’Estacade où réside la manifestation. Lorsque le KURUN, ayant embarqué des passagers, sort du Port, nous l’accompagnons pour naviguer de conserve avec lui.

A midi, nous nous amarrons à couple du KURUN, le long de l’Estacade, et nous débarquons, vêtus du T-shirt emblème de l’évènement, pour trinquer avec les uns et les autres.

A 14h, nous reprenons la même navigation que durant la matinée.

 

SAISON 2019
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Vers 17h, nous rentrons à la Turballe et nous sommes amenés à exécuter la même manœuvre d’aussières que le 15 juillet. Mais, puisque, cette fois, nous disposons de repères, la manœuvre réussit parfaitement et sans efforts. A 17h30, nous sommes amarrés.

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