Lorsque le bateau est arrivé à Concarneau, tous les aménagements intérieurs avaient déjà été démontés. Nous avons commencé par le démontage des capots et du pont, ainsi que de la cloison qui sépare le pont avant du pont arrière. Il ne restait donc plus que la charpente (quille, membrures, barrots de pont) et les bordés.
Puis nous avons décapé le bateau.
A l’extérieur, la peinture était une résine polyuréthane à deux composants. Elle résistait aux décapants chimiques. Le décapage thermique fut utilisé, mais cela nous a pris beaucoup de temps.
A l’intérieur, l’accumulation de dizaines de couches et l’inaccessibilité due aux coins et recoins de la charpente ne permettait pas d’avancer, ni d’obtenir un résultat satisfaisant. Sur les conseils de Patrick Allanic, nous avons fait procéder à un sablage, qui a réalisé l’essentiel du décapage mais aussi du ponçage. Il a quand même fallu finir à la main, pour les détails et dans les coins, et cela a demandé des jours et des jours.
Nous avons complété le décapage par un ponçage, à la ponceuse à disque.
Le résultat fut que le bateau était propre et beau, que l’on voyait que le bois était très sain.